Le Projet

Durant ce séjour, nous étions deux encadrants pour 10 participants âgés de 14 à 18 ans. Le fait que nous étions deux éducateurs (et non éducatrices), n’a pas posé de problèmes aux participants.
Les jeunes ont réussi au fil des jours à s’impliquer par eux même progressivement dans l’organisation de la vie quotidienne (vaisselle, cuisine, organisation du camps…). Malgré le manque d’habitude pour la plupart de ce mode de fonctionnement en expédition, les jeunes ont vraiment gagné en autonomie en deux semaines. Le manque de wifi et le fait qu’il y ait toujours quelque chose à faire, l’usage du téléphone a naturellement été restreint. Le groupe a plutôt bien fusionné dans l’ensemble facilitant la logistique du camp.
Certains ont eu quelques problèmes à sortir de leur zone de confort, avec le fait de devoir prendre la douche dans un lac ou de manquer de sommeil avec les nuits en tente.
Pour le futur il serait ainsi judicieux d’avoir davantage de camping avec des douches (le camping de Brevoort ne possédait ni douche ni accès facile au lac, celui-ci pourrait être changé pour les prochaines années). De même il faudra demander d’avoir nos différents sites les uns à côté des autres car nous étions séparés à quelques moments. De même il serait aussi bien de privilégier les campings qui ont un espace pour faire la vaisselle et d’avoir des savons éco-responsable en cas de douche en lac.
Le bivouac au sein du Picture rock national park semble être vraiment génial et il serait sympathique de passer au moins une nuit les prochaines fois.
Voici l’itinéraire que nous avons emprunté lors de notre séjours Great Lakes 2022

D’un point de vue logistique, le fait d’avoir deux voitures nous a permis de scinder l’équipe en deux afin que certains puissent faire les courses pendant que d’autres pouvaient cuisiner pendant ce temps. Cependant pour une meilleure convivialité et un allégement du temps de conduite un mini bus plus grand serait appréciable.
Niveau nourriture nous avons essayé de composer un maximum de repas équilibrés et souvent végétariens, cependant nous avons également fait des écarts et découvert la gastronomie américaine. Les jeunes ont ainsi été sensibilisés à manger moins de viande, ce qu’ils ont apprécié. Mais il a également été intéressant de manger dans des endroits locaux afin de comprendre mieux le mode de vie des américains qui est loin d’être un modèle sociétal idéal, de mon point de vue. Cela nous a permis de remettre en question certains aspects de ce mode de vie. En revanche cela nous a également permis de rencontrer des habitants locaux qui ont été géniaux avec les enfants.
Notre impact carbone a été cependant fort dû aux transports (avion et tour du lac en voiture). Cependant les jeunes repartent avec une prise de conscience forte sur la pollution de l’air et de l’eau, sur les enjeux des changements climatiques et l’importance d’une consommation plus modeste de nos ressources à travers celles abusives des américains. Leurs esprits sont plus ouverts après deux semaines de mode de vie minimale et ils sont plus autonomes (dodo en tente, douche dans des lacs, cuisine flexitarienne …). Nous espérons qu’ils pourront pallier cet impact en étant des modèles pour les autres. Pour ce qui est de la gestion des déchets nous avons réussi la plupart du temps à effectuer le tri sélectif.
Les participants ont pu également améliorer leur anglais avec leurs encadrants, avec les habitants locaux rencontrés dans la vie de tous les jours ou à travers de nombreux jeux organisés. Pour favoriser l’apprentissage de la langue, il serait idéal d’avoir des participants anglophones mais aussi parmi les encadrants.
Ce séjour était encore exploratoire, la rencontre d’habitants locaux nous a fortement aidé. Les jeunes ont été incités à aller à la rencontre des Américains qui nous ont raconté des histoires sur les Great Lakes, donné de bons contacts et nous ont fait découvrir leur culture. Il est important pour l’année prochaine d’avoir une meilleure transmission d’une année sur l’autre des informations sur le séjour, des contacts et des éventuelles activités. Cela permettrait un meilleur recul et faciliterait la préparation de celui-ci (cela nous aurait aidé d’avoir une formation sur la mallette JBL (celle-ci restant aux Etats Unis), l’impression papier de davantage de supports, d’avoir de la bibliographie sur les Great Lakes (étant resté aux us également (ramené pour cette année)) et une meilleure transmission sur le séjour en lui-même et sa trame (effectué en juin pour juillet). Il serait judicieux dès maintenant d’essayer de trouver de nouveaux contacts pour l’année prochaine et d’essayer de creuser des pistes avec ceux déjà trouvés.
Niveau argent il est indispensable d’avoir une carte de débit afin de favoriser l’accès au paiement, la carte de crédit n’était pas acceptée partout. Dès le début du séjour il serait également intéressant de retirer du cash pour la semaine.

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