Le Projet

Nous avons pu analyser la qualité de deux rivières affluents des Great Lakes (IBGN), trois des Great Lakes (Huron, Superior,et Michigan), ainsi que plusieurs lacs appartenant à leurs bassins versant. Dans l’ensemble la qualité était plutôt bonne. Les tests effectués furent des tests principalement physico-chimiques (pH, température, conductivité, turbidité, ammonium, nitrates, nitrites, plomb, pesticides, fer, oxygène….).

La carte avec les points de prélèvement réalisés ainsi que le tableau de résultats sont visibles sur le pdf ci dessous

Il manque une donnée en nitrates pour l’échantillon prélevé dans la « Dead river fall » du sûrement à un problème de retranscription. La présence de plomb sur l’un de nos échantillon peut être due à un réactif obsolète. Hormis cela les analyses de ces eaux sont plutôt témoins d’une bonne qualité. L’IBGN de la Mosquito et Dead river ont également confirmé cela, avec la présence d’un bon écosystème et d’une bonne qualité des berges.
Ces points d’analyses sont ponctuels et aléatoires et nous essaierons dans le futur d’être en contact avec des associations du bassin versant des Great lakes. Cela nous permettrait d’échantillonner des points plus judicieux ou plus sensibles et pouvoir voir l’évolution de ceux-ci sur le long terme.
Nous avons eu l’opportunité de visiter la plus grande station de purification du monde : la ”Jardin purification Water plant” à Chicago et celle de Marquette qui avait une technique de purification différente de celle de Chicago. Et par la même occasion la station de traitement des eaux usées de Marquette. Le fait de voir deux techniques de filtration différentes et deux genres de station de traitement (purification et épuration) ont beaucoup intéressé les jeunes. Ces visites nous ont inspiré la création de filtres à partir des moyens du bord : nous sommes parvenus à purifier de l’eau et à sensiblement améliorer sa qualité.
Nous avons participé à un programme de l’Alliance for the Great Lakes appelé « Adopt a beach » et rencontré des avocats d’une organisation appelée « For love of the water (flow) ». Il était très intéressant de participer à ces actions locales sur ces Greats Lakes et de connaître davantage les implications pour préserver ceux-ci. Ces deux organisations sont des puits à ressources et de forts espoirs pour de nouveaux contacts pour les années suivantes. Nous pensons ainsi avoir un fil conducteur pour le séjour plus concret dans les années à venir.
La visite de Chicago ainsi que sa célèbre rivière dont le cours a été détourné, celle du musée Mcormick bridgehouse et Chicago river museum et du jardin botanique de Grand rapid où l’on a pu visiter une zone humide (lieu de filtration naturelle de l’eau). Cela a permit une meilleure perception/compréhension des fonctionnements et influences des Greats Lakes.
Nous avons aussi fait quelques randonnées et découvert des parcs nationaux intéressants qui nous ont permis d’explorer les différents habitats des Greats Lakes.
Malgré le temps de préparation un peu court, le séjour a ainsi été positivement condensé et bien ficelé. Ceci dit avec du recul, il serait intéressant d’élargir nos analyses à celles des microplastiques et microbiologique. Deux témoins majeurs de la qualité de l’eau.

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